Actualités
Remplir le questionnaire !
Pour découvrir l'intégralité de nos précédents articles et actualités, rendez-vous sur notre page LinkedIn !
Clic ici !
Photovoltaïque : Ce que change la baisse des aides pour votre projet immobilier

Depuis le 28 mars 2025, les règles du jeu ont changé pour les porteurs de projets photovoltaïques. Un nouvel arrêté, fruit d’une concertation entre l’État et les acteurs de la filière solaire, est entré en vigueur et modifie en profondeur le dispositif de soutien aux installations solaires de petite puissance (jusqu’à 500 kWc).
Que vous soyez propriétaire occupant, investisseur ou une collectivité, voici ce que vous devez savoir avant de lancer ou poursuivre un projet d’équipement solaire.
🔻 Des aides revues à la baisse pour les particuliers
Pour les installations sur toiture ou hangar de moins de 500 kWc, notamment sur des maisons individuelles ou parkings, les incitations financières sont désormais moins attractives :
Le tarif de vente du surplus d’électricité injecté dans le réseau a été diminué.
La prime à l’investissement versée aux particuliers est également revue à la baisse.
Le soutien est désormais recentré sur l’autoconsommation, c’est-à-dire la production d’électricité pour sa propre consommation.
👉 En clair, les propriétaires souhaitant équiper leur toiture de panneaux photovoltaïques devront davantage compter sur les économies d’énergie à long terme que sur un retour immédiat via la vente du surplus.
Un cadre simplifié pour les projets intermédiaires
Pour les projets de plus grande envergure, d’une puissance comprise entre 100 et 500 kWc – souvent portés par des entreprises, agriculteurs ou collectivités – un nouveau système d’appel d’offres simplifié sera mis en place à partir du second semestre 2025.
Le tarif d’achat actuel de 95 €/MWh reste valable jusqu’en juin 2025, mais pourrait évoluer par la suite dans le cadre des appels d’offres.
Pour sécuriser les projets, une caution bancaire de 10 000 € est désormais exigée.
Les collectivités locales sont exemptées de cette caution, à condition de voter une délibération favorable au projet.
✅ Pas de rétroactivité : une bonne nouvelle pour les projets en cours
Les porteurs de projets qui ont engagé leurs démarches avant le 28 mars 2025 ne sont pas concernés par ces nouvelles règles. Cette absence de rétroactivité est un soulagement pour la filière, qui redoutait un effet de frein brutal sur les projets déjà lancés.
Un objectif clair : mieux cibler les aides tout en poursuivant la transition énergétique
Pourquoi ces changements ? Le gouvernement cherche à maîtriser l’impact budgétaire du soutien aux énergies renouvelables, tout en maintenant ses ambitions en matière de transition énergétique et de souveraineté énergétique.
Cet arrêté est le résultat d’une concertation express, lancée à la mi-février, suite aux inquiétudes exprimées par les professionnels du secteur. Des syndicats comme Enerplan et le Syndicat des énergies renouvelables (SER) ont alerté sur le risque d’un ralentissement brutal du développement des installations solaires.
« L’objectif est de sécuriser le développement du photovoltaïque tout en gardant le cap de notre trajectoire énergétique », a déclaré Marc Ferracci, ministre de l’Énergie.
Ce qu’il faut retenir
✅ Les aides sont désormais recentrées sur l’autoconsommation pour les particuliers.
✅ Les tarifs de rachat et la prime à l’investissement ont baissé.
✅ Pour les projets entre 100 et 500 kWc, un appel d’offres arrive fin 2025 avec caution bancaire.
✅ Pas de rétroactivité pour les projets lancés avant le 28 mars 2025.
✅ L’enjeu reste : soutenir le solaire, sans alourdir les finances publiques.
Pourquoi c’est important pour votre projet immobilier ?
Que vous envisagiez de valoriser votre bien par une installation photovoltaïque ou d’optimiser un investissement locatif, ces nouvelles règles modifient les équilibres économiques.
La logique actuelle est claire : miser sur une production pour sa propre consommation, réduire sa dépendance énergétique, et inscrire son logement dans une démarche écoresponsable.
Avant de vous lancer, pensez à réaliser une étude de rentabilité adaptée au nouveau cadre, et à vous entourer de professionnels à jour sur les réglementations